Il va sans dire que la barre est haute. Il est simplement impossible d’ignorer la saison remarquable que viennent de connaître Chris Boucher et Lugentz Dort en NBA, jouant respectivement pour les Raptors de Toronto et le Thunder d'Oklahoma. Boucher a terminé au cinquième rang des meilleurs contreurs de la ligue, en plus de participer à la course pour le prix du 6e homme de l’année. Dort, lui, a connu des performances époustouflantes lui permettant de signer un contrat d’une durée de quatre ans pour 5.4 millions de dollars avec le Thunder. Les attentes seront donc élevées pour le ou les prochain(s) Québécois à représenter la province chez nos voisins américains. Sans plus tarder, voici un portrait des meilleurs espoirs québécois qui évoluent présentement en division 1 de la NCAA :
Originaire de Rivière-Des-Prairies, Guerrier a joué deux saisons avec l’Université de Syracuse. L’ancien de l'Académie de Thetford Mines a cumulé, l’an dernier, une moyenne de 13.7 points et 8.4 rebonds, en plus d’un pourcentage de réussite au tir de 49.3%.
L’ailier de 6 pieds et 7 pouces s'est d’abord fait un nom dans les ligues québécoises pour sa précision au tir à trois points. Avec l’Orange, son style de jeu était plutôt orienté vers la pénétration de la raquette, démontrant ainsi une grande polyvalence, ce qui est primordial pour jouer à sa position en NBA.
La saison prochaine, celui que l’on surnomme CandyMan, portera le vert de l’Université de l’Oregon, marchant ainsi dans les pas de Chris Boucher.
Suite à son passage à la NBA Academy, le Montréalais a rejoint l’Université de l’Arizona pour sa première année en NCAA. Avec une moyenne de 10.8 points, 4.8 rebonds et 1.2 passes décisives par rencontre, le produit de Brookwood Elite suscite l’intérêt des sélectionneurs de la NBA.
En plus de son irrévocable athlétisme, du haut de ses 6 pieds et 7 pouces, l’ailier possède un lancer d’une grande précision. En effet, au terme de sa première saison, il affiche des pourcentages de réussite au tir de 47.1 % du périmètre, 41.8% au trois points et 84.6% au lancer franc, ce qui lui vaut l’honneur d’apparaître aux environs de la 23e position du mock draft de la NBA, en vue de la saison 2022.
Après avoir testé les eaux, Mathurin a finalement décidé de rester une année supplémentaire avec le Wildcat afin de mieux se préparer pour la NBA.
Tout comme Bennedict Mathurin, Prosper a vécu l'expérience de la NBA Academy avant d'atterrir en Caroline du Sud. À sa première saison avec l’Université de Clemson, il enregistre des moyennes de 2.5 points, 1.9 rebonds et 0.3 passes décisives par match.
Les minutes de jeu restreintes en fin de saison ont certainement influencé la productivité du Montréalais. En effet, ces chiffres sont loin de démontrer les capacités de l’ailier de 6 pieds et 8 pouces. En plus de sa grande taille et de son imposant 218 livres, Prosper a déjà le gabarit d’un joueur de la NBA à seulement 18 ans. Il possède donc un énorme potentiel si l’on lui laisse la chance de faire ses preuves sur le parquet.
L’ancien du Brookwood Elite jouera sa deuxième saison l’an prochain avec l’Université de Marquette.
Bandou, comme on le surnomme, est le seul basketteur de la cohorte 2020-2021 en division 1 de la NCAA à venir de la ville de Québec. C’est avec fierté qu’il représente sa ville de provenance au SMU (Southern Methodist University). Lors de sa seconde saison avec le Mustang, le combo guard de 6 pieds et 4 pouces cumule des moyennes de 10.2 points, 2.9 rebonds et 1.4 passes décisives par rencontre.
Bandoumel apporte une très grande énergie à chaque fois qu’il pose le pied sur le terrain. Sa capacité à créer ses propres occasions de marquer ouvre le jeu pour ses coéquipiers. Il joue avec une très grande maturité, ce qui est nécessaire pour faire le saut en NBA.
L’an prochain, il participera à une troisième saison universitaire avec le SMU, ce qui fera de lui un joueur d’expérience dans la ligue.
C’est à Boucherville que Telfort fait ses débuts au basketball pour finalement rejoindre le programme de l’Université Northeastern à Boston. Il a connu une bonne première saison avec le Huskie affichant des moyennes de 11.8 points, 3.8 rebonds, et 1.4 passes décisives par rencontre.
Ayant des dimensions quasi-similaires à celles de Prosper, à 6 pieds et 7 pouces l’arrière de 220 livres a la taille idéale pour le poste qu’il occupe. Son adresse au périmètre (41.8%) et au trois points (36.6%) n’est pas mal du tout pour un joueur de première année.
L’ancien du Brookwood Elite aura l’occasion de démontrer l’an prochain pourquoi son nom doit être dans la discussion concernant les espoirs de la NBA.
Montréalais d’origine, Barthelemy est le sixième athlète qui, selon nous, pourrait éventuellement jouer en NBA. Il a su démontrer dès sa première saison avec l’Université du Colorado qu’il est un joueur sur lequel on peut compter, puisqu’il a pris part à tous les affrontements de son équipe avec une moyenne de 11.5 minutes de temps de jeu par rencontre.
Le meneur de jeu de 6 pieds et 2 pouces obtient une moyenne de 3.7 points, 0.8 rebonds et 1.4 passes décisives par match. Il ne s’agit pas des statistiques les plus garnies, mais l’athlétisme de Barthelemy et son contrôle du jeu (uniquement 0.7 pertes de balles par rencontres) lui permettent de se placer parmi les meilleurs meneurs de jeu québécois présentement en division 1 de la NCAA.
Pour une seconde année consécutive, en vue de la saison 2021-2022, le numéro 11 du Buffaloe pourra partager ses qualités de leader et de meneur de jeu avec son équipe.
S’arrêter sur un seul nom pour prédire qui sera le prochain Québécois à rejoindre l’élite du basketball s’avère être une tâche assez complexe. Certes, le talent est une variante influente de ce processus, mais la demande également. Elle varie continuellement selon les postes à combler au sein des différentes organisations de la ligue. Toutefois, il n’y a aucun doute ; ces six basketteurs démontrent un potentiel aussi élevé que leurs homologues américains. Seul l’avenir nous dira lequel d’entre eux parviendra à frayer son chemin le premier dans la NBA.